Les grands éléments
1. Dette et trajectoire budgétaire
« Aller au-delà des 25 milliards, c’est casser la croissance. »
>Oui, il y a un problème de déficit — mais la trajectoire proposée à l’Europe (25 Mds €/an) est déjà sérieuse.
>Pas besoin d’en rajouter : viser 40 ou 50 Mds € d’économies serait dangereux.
>L’austérité excessive a toujours mené à des crises de croissance.
- 2. Refus des coupes aveugles
« Couper dans les dépenses sans stratégie, c’est condamner la croissance. »
>Réduire sans discernement l’État, les collectivités et la protection sociale, c’est nuire à l’économie réelle.
>La France souffre d’un déficit de consommation et d’investissement, pas d’un excès de dépenses.
>Il faut soutenir la demande, pas l’étrangler. - 3. Les vraies causes du déficit
« Le déficit vient de cadeaux fiscaux non financés, pas de dépenses folles. »
>Les baisses d’impôts idéologiques ont creusé le trou budgétaire.
>La Cour des comptes le dit : sans cette politique, nous serions proches des 3 %.
>Le mythe d’un État dispendieux est un écran de fumée. - 4. Réforme fiscale juste et efficace
« Il faut taxer mieux, pas couper plus. »
>Une hausse ciblée de la CSG ou de la flat tax rapporterait des dizaines de milliards, sans plomber les plus modestes.
>La TVA, en revanche, est un impôt injuste et anti-croissance.
>Il est temps d’ouvrir un vrai débat fiscal, loin des totems. - 5. Taxer les riches, pas le travail
« Le capital doit contribuer autant que le travail. »
>On ne peut pas continuer à moins taxer les milliardaires que les salariés.
>La taxe Zucman sur les ultra-riches est soutenue par des économistes de renom.
>Ce n’est plus un tabou : taxer les grandes fortunes est une nécessité démocratique. - 6. Crédibilité de la France en Europe
« On ne regagne pas la crédibilité avec des annonces irréalistes. »
>Sous Le Maire, la France a perdu sa parole à Bruxelles à force de chiffres irréalisables.
>Il faut des prévisions sérieuses, pas des promesses intenables.
>La crédibilité se reconstruit sur la sincérité et la cohérence, pas sur les effets d’annonce. - 7. Contre la peur comme outil politique
« La dette n’est pas un épouvantail, c’est un outil. »
>Arrêtons les scénarios catastrophes : non, le FMI ne va pas débarquer à Paris.
>Utiliser la dette comme une arme politique, c’est irresponsable.
>Le débat budgétaire mérite mieux qu’un concours de peur. - 8. Europe : investir pour être souverain
« Une Europe forte, c’est une Europe qui investit. »
>L’UE doit se doter d’un vrai budget et lever l’impôt si elle veut peser face à la Chine ou aux États-Unis.
>Simplifier sans investir, c’est trahir l’ambition du rapport Draghi.
>Notre souveraineté passe par l’investissement industriel et écologique. - 9. Face à la droitisation de l’UE
« La droite européenne glisse vers le trumpisme. »
>Elle s’oppose à tous les investissements publics et détricote les normes environnementales.
>Supprimer les directives CSRD ou CS3D ne résoudra rien : c’est une posture.
>Pendant que la droite regarde dans le rétro, les Américains et les Chinois protègent leurs intérêts.
résumé par Michelle Le Louarn